L’ermite au fil de l’eau
La montagne et l’eau semblent avoir signé un pacte pour accueillir celui qui cherche à ne pas passer à côté du monde et à s’imprégner de ses savoureuses contradictions.
Ce solitaire, tel un ermite au fil de l’eau, nous confie sa découverte : pour trouver son énergie propre, à l’image de l’immobilité verticale de ce sommet et de la fluidité horizontale du courant, il n’y a pas d’autre solution que de s’éloigner des rives. Rien n’est plus urgent que d’oublier sa source, de s’abandonner à l’esprit du lieu, de s’appuyer sur la beauté du monde, même lorsqu’elle est mouvante. Qu’importe ce que nous réserve le fleuve ou le lac, la montagne avec son aplomb est là pour parer à tout danger et nous inspirer confiance.
Au-delà d’un message, l’image constitue un véritable antidote aux vagues à l’âme de toutes sortes. Il suffit de la contempler pour se faire une place dans le paysage, au milieu des hauts et des bas, du toujours neuf et de l’ancien, et du jeu infini des éléments qui, à chaque instant, façonnent et transforment la nature.
Tel un idéogramme, l’image parle un langage universel qui nous souffle de larguer les amarres. Après tout, on n’est jamais autant chez soi qu’en route vers ailleurs.
La montagne et l’eau semblent avoir signé un pacte pour accueillir celui qui cherche à ne pas passer à côté du monde et à s’imprégner de ses savoureuses contradictions.
Ce solitaire, tel un ermite au fil de l’eau, nous confie sa découverte : pour trouver son énergie propre, à l’image de l’immobilité verticale de ce sommet et de la fluidité horizontale du courant, il n’y a pas d’autre solution que de s’éloigner des rives. Rien n’est plus urgent que d’oublier sa source, de s’abandonner à l’esprit du lieu, de s’appuyer sur la beauté du monde, même lorsqu’elle est mouvante. Qu’importe ce que nous réserve le fleuve ou le lac, la montagne avec son aplomb est là pour parer à tout danger et nous inspirer confiance.
Au-delà d’un message, l’image constitue un véritable antidote aux vagues à l’âme de toutes sortes. Il suffit de la contempler pour se faire une place dans le paysage, au milieu des hauts et des bas, du toujours neuf et de l’ancien, et du jeu infini des éléments qui, à chaque instant, façonnent et transforment la nature.
Tel un idéogramme, l’image parle un langage universel qui nous souffle de larguer les amarres. Après tout, on n’est jamais autant chez soi qu’en route vers ailleurs.
Mirada de Elisabeth Foch (escritora) sobre una fotografía de Pedro Tzontémoc.
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